Projet Transport

Bonjour,
Et oui, comme je l'ai déjà écrit, ce projet devient politique.

Désormais, les électeurs quimpérois choisiront si ils veulent ou non de ce projet transport. 
Les élections municipales auront valeur de référendum sur ce point. C'est une bonne chose!... 

Les enquêtes publiques, ça vaut que dalle...

C'est pour cela qu'il convient de ne pas commencer de travaux relatifs au plan transport avant ces élections...

Bonsoir, en allant sur le site internet de quimper communauté pour voir si il y avait du nouveau pour le projet transport j'ai trouvé ceci.

http://www.quimper.fr/uploads/Document/Appliweb-Transport/Quimper_enquete_20131122.html

Un bel apercu du projet.

Bonsoir,
Oui mais, si la liste UMP-UDI "Osons Quimper" gagne aux élections municipales, le Projet Transport sera purement et simplement annulé...  

Bonjour,

J'aurais pu intituler ce message "Jolivet retourne déjà sa veste". Pour s'en convaincre il suffit de lire l'entretien du premier vice-président de Quimper-co dans le Télégramme du 25/04 :

« On a beaucoup fantasmé », dit Hervé Herry quand il évoque le coût du Plan transports.

« Sur les 54 M€, il faut enlever la TVA, les subventions, la part de Quimper. Il nous revient à 17 M€ », précise-t-il.

En somme, ceux qui nous disaient il y a encore quelques semaines que le projet transport de Poignant était une véritable gabegie nous disent maintenant que, finalement, ce n'était pas si cher...

« L’idée, c’est de garder les subventions, de négocier avec les entreprises des travaux du futur Projet transports Jolivet ».

Une remise en cause du pôle d'échange multimodal de la gare ? Impossible, ce projet comme d'autres d'ailleurs, sont déjà lancés selon lui. Ils sont "imposés" comme il le dit diplomatiquement.

Quant aux commandes de bus, « il s’agit du renouvellement annuel du parc ». « Il faudra faire des choix… »

Enfin :

« Il faudra voir ce que devient le Plan transports et ce que coûte le nouveau projet ».


En conclusion, il y a bien un "projet transport Jolivet", les commerçants du centre ville vont l'avoir mauvaise.

C'est beau la politique...   

Bien, il y a de l'espoir alors...  

Mais si je me souviens bien, les alliés centristes de Jolivet n'étaient pas à 100% contre le projet, non?  

Allélujah ! Bonne nouvelle pour vous si ce projet n'est pas bazardé finalement !

Il n'est pas bazardé tout simplement parce que des procédures publiques (marchés, commandes) ont déjà dû être lancées... et que tout politique qu'on est, on ne peut pas revenir en arrière facilement sur ces sujets. On n'annule pas aussi facilement que ça un marché public, l'entreprise gagnante peut se retourner contre la collectivité, ou bien les pénalités financières peuvent être importantes.

Ca me fait penser à une candidate centriste à la mairie de Rennes qui voulait changer partiellement le tracé de la deuxième ligne de métro, alors que les chantiers (le long du tracé actuel) sont déjà lancés depuis quelques mois...

Deux solutions : soit ces gens sont des doux rêveurs, soit ils savent très bien que ce qu'ils promettent n'est pas tenable mais espèrent quand même récupérer des voix d'électeurs mécontents au passage. J'ai une préférence pour la deuxième version, je sais pas pourquoi  

Bonne nouvelle en effet !
Personellement, j'opte pour la solution 3, un politique doit faire rêver pour gagner mais il ne tient (presque) jamais ses promesses.
Cela peut aussi dire que Jolivet a compris que s'il ne le faisait pas, il ne pourrait jamais être réélu car il se serait mis à dos plus de personnes que s'il le faisait.

Matthieu a écrit:
Deux solutions : soit ces gens sont des doux rêveurs, soit ils savent très bien que ce qu'ils promettent n'est pas tenable mais espèrent quand même récupérer des voix d'électeurs mécontents au passage. J'ai une préférence pour la deuxième version, je sais pas pourquoi  

C'est clairement ça ! Pour être élu, il fallait dénoncé le plan transport, et en bon politique il l'a compris. Maintenant les commerçants et habitant du centre ville qui ont voté pour lui entre autre a cause de ça, vont l'avoir un peu mauvaise quand même   

Enfin, c'est quand même une bonne nouvelle  

Bonjour,

Par curiosité, je viens de me rendre sur le site de Quimper-communauté et Ô surprise, dans la rubrique "Grands projets" que voit-on ?
Le projet transport est toujours bel et bien présent. Alors, pourquoi la nouvelle majorité ne l'a-t-elle pas tout simplement supprimé ? Cela confirme l'article précité du Télégramme ainsi que nos différentes hypothèses : il y aura bien mise en place d'un nouveau projet transport. Seule inconnue : les modalités de ce plan bis. Il serait quand même bon que la nouvelle municipalité clarifie rapidement sa pensée pour, dans un premier temps, modifier les informations contenues sur le site internet.

Matthieu a écrit:Il n'est pas bazardé tout simplement parce que des procédures publiques (marchés, commandes) ont déjà dû être lancées... et que tout politique qu'on est, on ne peut pas revenir en arrière facilement sur ces sujets. On n'annule pas aussi facilement que ça un marché public, l'entreprise gagnante peut se retourner contre la collectivité, ou bien les pénalités financières peuvent être importantes.

Ca me fait penser à une candidate centriste à la mairie de Rennes qui voulait changer partiellement le tracé de la deuxième ligne de métro, alors que les chantiers (le long du tracé actuel) sont déjà lancés depuis quelques mois...

Deux solutions : soit ces gens sont des doux rêveurs, soit ils savent très bien que ce qu'ils promettent n'est pas tenable mais espèrent quand même récupérer des voix d'électeurs mécontents au passage. J'ai une préférence pour la deuxième version, je sais pas pourquoi  

Bien vu.

Effectivement tout dépend à quel niveau était rendu le projet par la précédente municipalité, s'ils avaient passé les marchés avant les élections, impossible de revenir dessus, ou alors sous peine d'importantes pénalités financières. Mais pas impossible non plus que la nouvelle municipalité n'aient découvert que les marchés étaient déjà passé une fois les élections terminées. Il reste quand même 17 M€ à payer par la communauté urbaine, soit près de 250 € par tête et hors intérêt, ce n'est pas rien non plus pour l'imposition locale...
A Niort, le projet BHNS a été stoppé car les marchés n'étaient pas passé.

Bonjour, 

Voici des infos toutes chaudes issues de CotéQuimper.fr

"Les choses s’accélèrent puisque vendredi 27 juin, les élus de Quimper communauté doivent débattre et voter la résiliation de plusieurs marchés publics attribués par la précédente majorité. Pour rappel, les marchés en question ont été accordés en décembre 2013 et concernent l’aménagement du parking relais prévu sur l’ancien site de l’Eau blanche à Quimper.
« Ces marchés ont été notifiés en février et mars derniers mais leur exécution n’a pas commencé,précise la délibération soumise aux élus. Aujourd’hui, il y a lieu de résilier ces marchés pour un motif d’intérêt général. En effet, la refonte du schéma directeur nécessite l’abandon des projets en cours. » Vendredi 27 juin, cette délibération sera présentée par André Guénégan, le vice-président de Quimper communauté en charge des transports.
Indemnités
L’aménagement du parking relais de l’Eau blanche représente un coût d’un peu plus de 2 millions d’euros hors taxe (HT). Le projet est réparti en quatre lots :

• le premier pour les terrassements et la dépollution du site pour 857 213, 15 euros HT
  
• le deuxième pour des travaux de génie civil pour 821 272, 85 euros HT
  
• le troisième pour les réseaux et l’éclairage pour 130 966, 16 euros HT
  
• le quatrième pour les aménagements paysagers pour 224 659, 00 euros HT
  

Si les élus de Quimper communauté approuvent cette délibération, la collectivité devra verser des indemnités aux entreprises titulaires de ces marchés. Ces indemnités s’élèvent à 25 716,39 euros HT pour le 1^er lot, 24 638, 19 euros HT pour le 2^e, 3 928,98 euros HT pour le 3^e et à 6 739, 77 euros HT pour le 4^e et dernier.
Deux autres marchés également accordés en décembre 2013 doivent faire l’objet d’une résiliation : l’un porte sur des travaux d’infrastructures (voirie, génie civil, mobilier) sur cinq rues du centre-ville de Quimper pour un montant de près de 958 000 euros HT et l’autre sur des travaux de réfection d’ouvrages d’art (de franchissement de l’Odet) pour un montant de 155 000 euros HT."


Voilà. Enterrement du Plan transport de l'ère Poignant.

Dommage les P+R c'est l'intermodalité, aujourd'hui et comme par le passé le transport ce n'est pas que du bus en son intégralité...

Bonjour,

http://www.quimper-communaute.fr/actualite/12204/121-deplacements-transports.htm

Une nouvelle politique des déplacements est mise en œuvre sur le territoire de Quimper Communauté. Pour rendre un service indispensable aux Quimpérois comme aux habitants de l’agglomération, les élus affirment clairement leur souhait de développer un réseau de transports en commun efficace, cohérent et au budget maîtrisé.
Cette rentrée est l’occasion de présenter les nombreuses nouveautés du réseau Qub, mais aussi certains exemples emblématiques des choix de la nouvelle équipe municipale, concernant les transports et le stationnement en ville.
En cette rentrée, l’équipe municipale quimpéroise réaffirme clairement son attachement aux transports en commun, essentiels pour la ville comme pour l’agglomération.
Quimper Communauté doit mener une politique des déplacements claire et efficace, en recherchant des aménagements qui favorisent l’accessibilité de la ville-centre et induisent des comportements favorables à la mixité de l’espace public.
« L’équipe précédente avait proposé un projet transports auquel nous étions opposés, rappelle André Guénégan, vice-président délégué au transport et à la mobilité. Une autre hypothèse de développement doit être présentée : une politique innovante, simple, moins coûteuse et qui ne bloque pas la ville. »
En effet, pour les nouveaux élus quimpérois, le projet transports de l’équipe précédente présentait plusieurs inconvénients majeurs : il était trop onéreux, il bloquait le centre-ville qui connaissait déjà des problèmes de fréquentation, il n’était pas adapté à la topographie particulière de Quimper. « Par ailleurs, le BNHS (Bus à haut niveau de services, NDLR) n’est pas pertinent quand la densité est diffuse, comme à Quimper. Cette idée de couloirs réservés n’engendrait pas un gain de temps significatif et l’espace préconisé, les quais, n’était pas assez important. N’oublions pas que plusieurs villes qui souhaitaient ou avaient adopté le BHNS ont fait marche arrière », ajoute le vice-président.

Les nouveautés de la rentrée

Les élus souhaitent donc réorienter la politique des déplacements pour développer harmonieusement les transports collectifs sur l’agglomération. En cette rentrée, le réseau Qub présente des nouveautés.
Tout d’abord, l’équipe municipale a décidé d’instaurer la gratuité des transports collectifs le samedi matin. L’objectif ? Renforcer l’attractivité du coeur de l’agglomération. « Le samedi matin, chacun peut profiter du marché, des boutiques, des bars, des restaurants. Le service est gratuit sur toutes les lignes de Quimper Communauté, y compris HandiQub. On va ainsi redonner une image dynamique de Quimper et permettre aux habitants de l’agglomération de profi ter de la ville centre. Pas moins de 4 000 personnes prennent le bus le samedi matin », précise André Guénégan. Les pertes de recette sont estimées à 95 000 euros en année pleine.
Cette mesure fera l’objet d’un suivi destiné à évaluer l’impact sur la fréquentation. Elle accompagne la décision de gratuité du stationnement sur voirie dès 17h (zones rouge et orange), appliquée depuis mai dernier.
Ensuite, une nouvelle desserte rejoint les zones d’activité de Kerdroniou et du Guélen. Avec près de 3 300 salariés, ce secteur constitue la première zone d’activité économique de Quimper Communauté. Jusqu’à présent, l’offre de transport y était faible.
Une réflexion a été engagée avec plusieurs entreprises, dont Armor-Lux, afi n de proposer une offre adaptée. Depuis le 25 août, la ligne 13 fonctionne et relie le centre-ville à cette zone.
Ainsi, via Quimper-centre, toutes les lignes du réseau sont connectées à la ligne 13, tout en limitant au maximum le nombre de correspondances.
Elle passe aussi par la gare, ce qui est utile pour les salariés venant des communes extérieures à Quimper Communauté. Trois allers sont proposés le matin et autant le soir (semaine et vacances). Dans un premier temps, le service est assuré par un minibus d’une vingtaine de places. Près de 11 000 voyageurs par an sont attendus sur cette ligne.

Une desserte supplémentaire pour Ergué-Gabéric

Par ailleurs, l’offre évolue également à Ergué-Gabéric. Depuis 2002, la ligne 7 dessert le secteur du Rouillen. En 2010, une ligne directe (n° a été créée entre Lestonan et le centre de Quimper, via la gare pour rendre le trajet plus rapide et capter une clientèle de salariés.
Aujourd’hui, le trafi c des lignes urbaines d’Ergué-Gabéric représente 335 000 voyages par an (+20 % par rapport à septembre 2010).
Désormais, afin de répondre aux fortes évolutions urbaines à la Croix-Rouge, au bourg et sur le secteur de Lézébel (plus de 500 logements prévus, dont certains livrés), le tracé de la ligne 7 va être revu. Elle partira de Penvillers, à Quimper, passera par l’hyper centre et la gare puis la Croix-Rouge avant d’arriver au bourg d’Ergué-Gabéric. Du côté du bourg, on double quasiment l’offre en passant de 39 à 70 courses par jour. Le gain de fréquentation attendu est de 50 000 voyages.

Mais encore…

D’autres aménagements sont notables en cette rentrée. Du côté de Plogonnec, la ligne 20, qui
passe par Guengat, va être prolongée jusqu’au bourg (arrêt Pont Peronic). Le terminus ne sera plus Guengat-Kerustans, un arrêt dans la campagne qui posait des problèmes d’accessibilité.
En outre, la billettique se déploie désormais sur le réseau suburbain.
Ce système permet de connaître précisément la fréquentation des services équipés et ainsi d’adapter l’offre aux besoins.
À Quimper, des changements ont été effectués sur la voirie, dès le mois de mai, pour fluidifier la circulation : le pont Sainte-Catherine rouvert au passage à la circulation automobile, les rues Gradlon et Elie-Fréron empruntées par les véhicules entre 7h et 9h (Attention, ces voies restent piétonnes, il s’agit d’une tolérance, les automobilistes se doivent d’être très prudents). Une étude pour la suppression de la chicane de la Tourbie ou du sens de circulation de la rue du Pichéry est également en cours. À suivre…

Bonjour,
Je déterre un vieux sujet avec cet article sur le nouveau PLU :

http://www.ouest-france.fr/bretagne/quimper-29000/le-plan-local-d-urbanisme-au-vote-ce-soir-4866688

On peut y lire le terme "voie de bus"... Juste après quai de l'Odet ! Après ce n'est peut être qu'une simple possibilité que laissera le PLU sans modification à voir ce que l'avenir nous réserve ! (Je n'ai aucune connaissance supplémentaire sur le dossier)