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Bus Driver 56 a écrit:Merci pour tes photos azer123, j'aime beaucoup la première.

Les 164 et 165 étaient mes bus préférés de cette génération, et dire qu'ils étaient encore en parfait état à leurs réforme...

Lorient. La tentation du bus hybride




6 mars 2012 à 19h30 -

• La communauté d'agglomération de Cap l’Orient teste durant trois semaines un bus hybride (diesel-électrique). Une réflexion globale est en effet en cours sur les transports collectifs de demain sur le pays de Lorient, encouragée par le lancement prochain du chantier Triskell 2 avec deux nouvelles voies en site propres à créer.
  
  Tous les deux ans, Cap l’Orient renouvelle plus de 15 % du parc à raison de 14 bus et 2 articulés. Un bus hybride fera-t-il son apparition ? Le test va permettre d’effectuer des comparatifs avec les bus classiques, tout particulièrement en terme de consommation de carburant. Plus cher à l’achat (+30 % d'un bus classique, soit plus de 300.000 €), le bus hybride serait, selon le constructeur, économe à l’usage (de -20 à -30 % de consommation). Les 100 bus de la CTRL parcourent chaque année 4,7 millions kilomètres et consomment 2 millions de litres de carburant pour 16 millions de voyages (+ 3,5 %).

Bus. La tentation de l'hybride




7 mars 2012 - Le chantier Triskell 2 ouvrira-t-il la voie à un nouveau modèle de bus, plus moderne, plus attractif, moins polluant? La réflexion est en cours à Cap l'Orient. Le bus hybride, actuellement à l'essai, est l'une des solutions à l'étude.


Après un bref tour de ville d'à peine une heure, le 18janvier dernier, le bus hybride (diesel-électrique) est de retour dans les rues lorientaises pour un séjour plus long. Durant trois semaines, le bus «vert» de couleur... bleue est prêté à la CTRL par le constructeur pour des essais en condition d'exploitation. «Nous l'utilisons sur la ligne 20 Port de pêche-Lanester. Cela nous permettra d'effectuer des comparatifs avec les bus classiques, tout particulièrement en terme de consommation de carburant», explique Pierre Peran, le directeur de la CTRL.

«Améliorer la qualité du service»

Ce modèle, plus cher à l'achat (+30%), est-il aussi économe à l'usage comme l'annonce le constructeur (de -20 à -30%)? «Nous sommes toujours attentifs aux nouveautés dans le cadre du renouvellement régulier de la flotte», souligne Thierry Goyet, vice-président de Cap l'Orient en charge des transports collectifs urbains. «Aujourd'hui, au regard du coût du carburant et du niveau de consommation des bus, qui est l'un des plus faibles en France (*), le bus à double motorisation n'est pas d'actualité, pour le moment, sur le réseau», ajoute-t-il. Et l'argument environnemental ne pèse pas suffisamment pour changer de cap. D'autant que l'agglomération s'enorgueillit d'alléger sa facture carbone en mettant en service des bus moins polluants que la moyenne. «Nous avons la volonté d'être au-delà des normes environnementales européennes. Ainsi nos bus ne sont pas plus polluants que les bus au gaz», affirme Thierry Goyet. Néanmoins, une réflexion globale est en cours sur les transports collectifs de demain encouragée par le lancement prochain du chantier Triskell 2. «On cherche toujours à améliorer la qualité du service, en terme de rapidité et de confort, et à gagner de nouveaux usagers», admet le vice-président de Cap l'Orient.

Un hybride bus-tramway

Outre les incontournables critères de coût de possession (achat-carburant-maintenance), de niveau de pollution, d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite (obligatoire à partir de 2015), Cap l'Orient s'interroge sur les moyens de revaloriser l'image du transport collectif. Et cette modernisation passerait par une simple modification de la motorisation. De nouvelles couleurs sur les véhicules, plus voyantes, sont évoquées. Et des lignes plus profilées donnant de faux airs de tramway au bus traditionnel - sur le modèle de celui aperçu l'été dernier et utilisé à Nîmes - sont envisagées. «L'image véhiculée par le tramway est plus positive. Mais le choix d'un nouveau design dépendra du surcoût», confie Thierry Goyet. Pourtant, il ne suffit pas de flatter le regard des passants pour accroître la fréquentation des transports collectifs. S'il est plus voyant, il doit avant tout être plus visible pour attirer de nouveaux passagers. «C'est le principe des bus à haut niveau de service. Ils ont un habillage particulier, sont utilisés uniquement sur des axes très fréquentés et les rotations sont plus nombreuses aux heures de pointe», précise la CTRL. Une option qui nécessiterait plus de bus, donc un investissement supérieur au renouvellement annuel. C'est la voie empruntée par Toulon qui a préféré le bus à haut niveau de service au tramway.

(*) 35litres aux 100 kilomètres en raison de la géographie favorable (guère accidentée) et d'un travail technique sur une motorisation moins gourmande.